Communiqués et dossiers de presse

Deux expositions parisiennes autour des utopies de Napoléon

17/03/2015ParisCulture

Par bien des aspects, Napoléon était un rêveur. C’est ce que démontrent deux expositions qui débutent en avril à Paris. L’une dépeint ses projets réalisés, ou seulement ébauchés, pour la capitale. L’autre raconte les derniers jours tourmentés de Napoléon en France, imaginant alors l’Amérique comme une terre promise.

Napoléon et Paris : rêves d’une capitale au Musée Carnavalet – Du 8 avril au 30 août 2015

Principal théâtre politique de l’épopée napoléonienne, Paris fut aussi une des préoccupations majeures du premier consul puis de l’empereur. L’exposition Napoléon et Paris : rêves d’une capitale explore les rapports complexes entretenus par Napoléon Bonaparte avec la capitale.

Après avoir rappelé les temps forts de sa vie à Paris, depuis sa jeunesse jusqu’à sa seconde abdication le 22 juin 1815, l’exposition évoque le rôle d’administrateur du personnage. Napoléon établira en effet pour deux siècles l’organisation de la capitale, instituant les fonctions toujours en usage aujourd’hui de préfet de la Seine et de préfet de police.

Soucieux d’ordre et d’efficacité, l’empereur fait en outre édifier de nombreux équipements d’utilité publique : ponts en métal (ponts des Arts et d’Austerlitz), canaux, fontaines, marchés, halles, abattoirs, cimetières améliorent la vie quotidienne des Parisiens.

Le parcours se poursuit avec des illustrations du faste de la cour de Napoléon aux Tuileries. Mobilier, costumes et accessoires restituent l’atmosphère de l’époque.

Napoléon rêve aussi de grands projets urbanistiques pour Paris, qu’il imagine comme une nouvelle Rome peuplée de monuments grandioses. Nombre de ces rêves sont restés à l’état de projet, comme le très populaire éléphant de la Bastille, les palais du roi de Rome, des archives ou d’Orsay. Un dispositif multimédia permet de retrouver les emplacements de ce Paris napoléonien.

L’exposition s’achève sur le souvenir que Napoléon a laissé à Paris. Aujourd’hui, une personne qui se trouve place de la Concorde peut admirer, dans toutes les directions, un monument napoléonien : l’arc de triomphe de l’Étoile à l’ouest, l’Assemblée nationale au sud, l’arc de triomphe du Carrousel à l’est et l’église de la Madeleine au nord.

>> Pour plus d’information sur l’exposition du Musée Carnavalet, suivez ce lien.

Cap sur l'Amérique - la dernière utopie de Napoléon au Musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau – Du 22 avril au 20 juillet 2015

Au lendemain de Waterloo en juin 1815, Napoléon, que le gouvernement provisoire presse de quitter Paris, se réfugie à Malmaison où l’impératrice Joséphine est morte un an plus tôt. Il se prend à rêver de l’Amérique comme terre d’asile. Deux cents ans plus tard, Malmaison se remet à l’heure américaine et ce rêve prend forme autour de deux itinéraires :

- Le départ pour l’Amérique. Le visiteur suit pas à pas l’Empereur et sa suite de Malmaison jusqu’à Rochefort, son embarquement sur la frégate La Saale, en rade de l’île d’Aix et son séjour dans la maison du commandant de l’île, avant qu’il en appelle à l’hospitalité des Anglais ;

- Un parcours imaginaire courant du Canada jusqu’au Cap Horn, dans les contrées sauvages où Napoléon rêve, selon son propre aveu, d’étudier « tous les grands phénomènes de la physique du globe ». Tableaux, documents ethnographiques et gravures illustrent les hommes et les terres de l’Amérique de 1815.

Parallèlement à l’exposition, une restitution temporaire de la chambre de l’Empereur telle qu’elle était au moment de son séjour, est présentée au musée napoléonien de l’île d’Aix.

>> Plus d’informations sur l’exposition de Malmaison, suivez ce lien.

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